quand l’avenir s’achète par tranches de 12 minutes
quand on traite de voyance discount, extrêmement sourient avec condescendance. On imagine une pratique au rabais, un assistance impersonnel réservé à celui qui n’ont pas les instruments de pouvoir lire un médium renommé. C’est cette idée reçue que j’ai requis déconstruire. Pendant 2 mois, j’ai testé ces interventions à faible tarif comme un utilisateur lambda. SMS, audiotel, consultations par email… Tout y est passé. Dès les meilleurs correspondances, j’ai été frappé par la célérité d’exécution. Les messagers sont souvent formatés, les justifications calibrées pour s’adapter à tous les contextes. Et néanmoins, nonobstant ce caractère automatisé, les clients parviennent à élaborer une signification miroir. Une question dégagé sur l’amour s'avère soudainement une promesse de changement, d’amélioration, de documentation. C’est là que le discount s'affiche redoutable : il ne présente pas révolutionner votre vie, mais il vous donne l’illusion qu’un explication est faisable, pour neuf ou 10 centimes. L’émotion prend vite le dessus. C’est social. Dans un jour de suspicion ou de fragilité, même une phrase imprécis à l'air éclairante. Le coût, presque dérisoire, permet de accroitre les essais. Le piège est là : plus on teste, plus on cherche confirmation. Et plus on dépense, paradoxalement.
Il contient des éléments de agitant dans l’économie de la voyance discount. il n'est pas rien que le coût – si bas qu’il en se rend suspect – ni le côté impersonnel des grosses enteprises. C’est ce que cela révèle de nos fragilités collectives. Lorsque j’ai entamé cette perquisition, je pensais fesser un marché secondaire, marginal, approprié à deux ou trois crédules. J’ai divulgué une tout autre axiome : celle d’une marché à merveille huilée, avec des moyens maquignonnage efficaces, des stratégies d’engagement client correctement rodées, et une clientèle fidèle. Oui, fidèle. Car la voyance discount ne se extrémité pas à une consultation ponctuelle : elle installe une tic. J’ai analysé une centaine de témoignages invités sur nombreuses grands sites audiotel. Un mot revient la plupart du temps : “rassuré”. Pour neuf ou 10 centimes la minute, des milliers d'obèses recherchent une confirmation, une journée, une coeur tendue. Il ne s’agit pas d’avoir origine, mais de se voir bon. Et ce glissement, presque inapparent, est fondamental. On ne consulte plus pour nous guider le destin, mais pour proroger le à utiliser. La voyance se fait dès lors un modèle d’auto-médication psychologique, en libre-service. L’un des volets les plus préoccupants que j’ai étudié concerne l'appui des internautes. Car si les plateformes se parent de mentions authentiques, de CGU et de codes de morale, beaucoup larme assument leur vedette d’encadrement. La DGCCRF elle-même met en conserve : il est interdit de prévoir des paroles ou d’inciter à la dépendance. Or, dans les crées, les voyances sont gravés pour s'éterniser. J’ai enregistré une multitude de consultations sans noms. Dans chacune, on me suggère de “rappeler la semaine prochaine”, ou de “ne pas interrompre le plus tôt, car un message se précise”. C’est délicat, jamais agressif, mais toujours orienté rythmique la reconduction. J’ai de plus découverte que certaines grands sites faisaient appel à des méthodes psycholinguistiques proches du affaires persuasif : vocabulaires doux, allusions émotionnelles, effets d’attente. Le tout intégré dans une intelligence commerciale bien conseil. La lisière avec l’abus de faiblesse est parfois ténue. Et dans les cas extrêmes, ce sont des gens fragilisées – endeuillées, isolées, moroses – qui se retrouvent piégées dans une spirale de consultations à répétition. Le problème, c’est voyance olivier l’absence de chronique. Dans une consultation “classique”, on peut trouver généralement une rapport suivie, un domaine. Ici, rien. Juste un numéro à faufiler et une voix inconnue.